Todos ou quase todos os que se arvoraram em poderes totais, em usurpadores universais, em Átilas do seu tempo, justificaram-se e perpetuaram-se, através de manobras ideológicas mais ou menos grotescas e mais ou menos esquisofrénicas.
George W. Bush e a sua enturrage não são excepção. Felizmente.
Estão condenados ao grande caixote do lixo da História. E vai ser o próprio povo americano a dar-se conta disso. As aventuras bélicas vão ter um preço tão alto que nem toda a propaganda psicológica e ideológica vão ser suficientes para calar os pais sem filhos, as viuvas e os orfãos, produtos de todas as rapinas e de todas as derrotas militares que sofrerão.
Entrtetanto destilam, para papalvos, a mais velha das trapaças: Foram enviados por Deus e estão mandatados por Ele para todos os desmandos que cometam.
Só uma pergunta:
-Quando é que iremos ver ou ouvir o Vaticano indignar-se com esta trapaça?
La presse anglo-saxonne ne cache plus ses critiques, voire son irritation, devant les orientations politiques de Bush qui ne cesse de placer le terrorisme au centre de ses préoccupations et se prend pour un instrument de Dieu."Le président George W. Bush a prononcé, le jeudi 6 octobre, un discours que la Maison-Blanche avait présenté comme une intervention majeure sur le terrorisme. Cependant, Bush n'a pas abordé les défis auxquels le pays doit faire face en ce moment. Il a tout simplement repris sa rhétorique de l'après-11 septembre 2001, ce qui laisse penser à une esquive pour se dérober aux réalités", assène l'éditorialiste du New York Times pour commenter les déclarations faites par Bush.Le grand quotidien américain reprend des phrases de l'intervention présidentielle pour souligner que Bush avait "l'air de lire des passages d'un ancien discours". Pour le NY Times, entendre le président parler du terrorisme exactement comme il y a quatre ans "avait quelque chose d'inquiétant", comme si Bush "semblait essayer de revivre les événements de 2001", un moment "culminant" dans son parcours présidentiel.Mis à mal dans les sondages, Bush aurait pourtant pu profiter de l'occasion pour "démontrer qu'il avait son administration en main. Il aurait pu revenir sur n'importe quel dossier brûlant et expliquer qu'il était en train d'y travailler, réfléchissant aux problèmes et cherchant des réponses. Par exemple, il aurait pu parler de la crise que doivent affronter les forces armées pour répondre aux exigences, pressantes et sans fin, de la guerre en Irak." Le journal s'arrête également sur les conséquences politiques et économiques des ouragans qui se sont abattus sur les Etats-Unis : "Malgré quatre années de préparation et de remaniements du ministère de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security), les ouragans ont montré que les Etats-Unis n'étaient pas préparés à faire face à une catastrophe."Le New York Times stigmatise "l'incapacité déconcertante du président à dépasser ce moment de gloire qu'il a vécu en septembre 2001. Le fait que ses proches collaborateurs l'encouragent encore à exploiter les événements du 11 septembre 2001 est exaspérant."Sur le même ton, The Washington Post relève pour sa part que "les partisans du président Bush n'hésitent pas à être franchement hypocrites dans le domaine de la religion". Le quotidien s'arrête notamment sur la récente nomination de Harriet Miers à la Cour suprême, une décision qui n'a pas du tout été appréciée par les conservateurs. Mais c'est son appartenance à l'Eglise chrétienne évangélique qui a été mise en avant par les alliés de l'administration Bush pour plaider en sa faveur."Le recours à la religion pour gagner le soutien des conservateurs n'est pas le fait de quelques voix dévotes. C'est une partie intégrante de la stratégie de l'administration", s'indigne le journal. Et, comme pour enfoncer le clou, le britannique The Guardian publie de son côté des révélations faites par le ministre de l'Information palestinien, Nabil Chaath, selon lesquelles "George Bush est persuadé que Dieu lui a dit d'aller faire la guerre en Afghanistan et en Irak". C'est ce que le président américain aurait déclaré lors d'une rencontre avec une délégation palestinienne en 2003, quatre mois après l'invasion de l'Irak, à l'occasion d'un sommet israélo-palestinien qui se déroulait à Charm El-Cheikh (Egypte). Chaath, qui avait gardé le silence à ce sujet, a fini par être convaincu par la BBC d'en parler dans un entretien, qui sera diffusé en trois parties à partir de lundi 10 octobre.
Bush aurait également ajouté : "Et aujourd'hui, à nouveau, je sens les paroles de Dieu qui viennent à moi : 'Va donner leur Etat aux Palestiniens, leur sécurité aux Israéliens et la paix au Proche-Orient'. Et, au nom de Dieu, je vais le faire." The Guardian retrace l'itinéraire religieux de George W. Bush, chrétien évangéliste, qui, en 1985, avec l'aide de Billy Graham, est devenu un croyant "born again". "Le vétéran prédicateur avait prévenu le futur président de 'ne jamais se prendre pour Dieu'. Mais le président semble réellement convaincu d'être 'un homme dont le destin est déjà tracé', et d'avoir reçu 'une mission de Dieu', une impression confirmée par les révélations du ministre palestinien recueillies par la BBC."En effet, "l'expérience personnelle de rédemption, qui a ramené Bush vers la sobriété après avoir abusé d'alcool et s'être rapproché des démons de l'enfer, a été au cœur de sa campagne électorale en l'an 2000". Depuis, les références de Bush à la religion sont nombreuses. Ainsi, à l'occasion d'un débat, Bush a désigné Jésus comme son "penseur et philosophe préféré, car il a changé le fond de [son] cœur". De même, ses partisans, y compris au sein de l'armée, n'hésitent pas à faire référence à Dieu et à la religion pour justifier ou expliquer la stratégie américaine.Ainsi, la guerre contre Oussama Ben Laden a été désignée par des militaires comme une "guerre contre Satan", rappelle le quotidien britannique. Et après les attaques du 11 septembre 2001, Bush a parlé de "croisades contre les pays ennemis". Des milliards de dollars sont alloués à des groupes religieux "que le président Bush considère plus efficaces que les services du gouvernement pour prendre en charge les responsabilités de l'aide sociale". Le journal signale également les prières quotidiennes qui ont lieu à la Maison-Blanche et auxquelles les employés et collaborateurs du président sont censés assister. "Jamais un président moderne n'est allé aussi loin dans sa ferveur religieuse, et ses critiques l'accusent de rendre délibérément floue la séparation entre l'Eglise et l'Etat inscrite dans la Constitution américaine."Hoda SalibyCourrier International
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