quinta-feira, dezembro 25, 2008

Longe, entre a Ásia e os EUA trava-se já hoje a mãe de todas as batalhas pelo domínio económico

Lá, onde se trava a mãe de todas as batalhas, seja pela sobrevivência do sistema capitalista tal como o conhecemos, seja pelo efectivo domínio económico e militar, a China com a sua extraordinária força de trabalho barata e domesticada, vai dar cartas em todos os sectores e por um imenso período histórico a que podemos já chamar de
Império Global Chinês
La Chine menace de couper les vivres aux Américains
Dans un édito du China Daily, organe du Parti communiste chinois, les autorités de Pékin mettent les Etats-Unis en garde contre une trop grande confiance dans l’emprunt pour financer les plans de crise: plus gros détenteur de bons du Trésor américain, la Chine menace de couper les injections de dollars frais.

Ce n’est pas parce que la Chine a acheté 65,9 milliards de nouveaux bons du Trésor américain, qu’il faut croire qu’elle va se sauver de la crise à coup de dette ! Publié au lendemain de l’annonce d’une future ponction de 14 milliards pour l’automobile dans la cagnotte Paulson de 700 milliards, un édito du China Dail (quotidien en langue anglaise financé par le Parti communiste remettait Washington à sa place.Sous un titre évocateur (« Les clés du Trésors ») il se faisait porte-parole de Pékin. « Toute erreur sur la gravité de la crise causerait des difficultés aux emprunteurs comme au créditeurs, commence le texte. L’appétit apparemment grandissant du pays pour les bons du Trésors américain n’implique pas qu’ils resteront un investissement rentable sur le long terme ou que le gouvernement américain continuera de dépendre des capitaux étrangers. » Et voilà comment, en une phrase, on menace les Américains de couper la pompe à dollars chinoise qui alimente l’économie états-unienne depuis plusieurs années !Le pistolet sur la tempe de la FedComme le rappelle l’article, la Chine a remplacé depuis septembre le Japon comme premier détenteur étranger de bons du Trésor américain et disposerait aujourd’hui de la bagatelle de 652,9 milliards de dollars d’obligations d’Etat. Un outil de financement de la dette américaine permettant notamment de garantir des taux d’emprunts raisonnables donc une consommation constante… de produits chinois !Or, le China Daily laisse entendre que les bons ne sont guère qu’un placement par défaut pour les centaines de milliards de dollars injectés par les investissements dans l’Empire du milieu : « Au vu des rares débouchés pour investir de façon sûre et profitable ses réserves de change en plein essor, la Chine pourrait malgré tout continuer d’acheter des bons du Trésor malgré les inquiétudes grandissantes quant aux pertes considérables qu’ils pourraient générer. »Les conséquences du retrait des capitaux chinois ont de quoi donner des sueurs froides au premier patron de la Réserve fédérale venu : un retrait massif causerait une hausse brutale des taux d’emprunts, rendant inefficace tout plan de sauvetage des institutions ou entreprises américaines. Mais ce n’est qu’une hypothèse, bien sûr….Une volonté de se rabattre sur l’Europe avant de se tourner vers le marché intérieur ?Critiquant les « énormes plans de sauvetage successifs », les autorités chinoises concluent par de véritables instructions pour Washington : « [le gouvernement américain] devrait se lancer dans une course contre la montre en engageant les réformes pénibles mais nécessaires pour relancer son économie avant que la demande [en bons du trésor] ne commence à décroître. »Si la Chine ne se tourne plus vers les Etats-Unis, il ne lui reste plus beaucoup de débouchés : faute de marché suffisant dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), le pays n’aura pas beaucoup d’autre choix que se tourner vers une Europe moins touchée par la crise. Une étape en attendant de disposer d’un marché intérieur assez développé pour absorber l’immense production de la machine industrielle chinoise. D’ici là, la récession américaine aidant, les dollars dévalués des réserves chinoises auront été remplacés par des euros."
Eu acrescentaria que a queda do preço das matéria sprima se nomeadamente do custo do petróleo, a continuar, vai constituir um gigantesco impulso à produção industrial chinesa e possibilita no fundo o seu controlo sobre a constituição de reservas efectivas e no mercado de futuros. Quem tiver liquidez disponível pode "abastecer-se" quase até ao infinito de matérias primas a preços de saldo...

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